À l'armée, j'ai souvenir d'avoir rencontré de fins psychologues, des mecs plein d'esprit ;-)

Un de leurs leitmotivs preférés, "plaisant" à la première écoute, ultra lassant à la 100 ème, présentait un caractère médical indéniable: "en cas de passage à vide vous prenez une gélule de moralex, un suppo de motivax et ça repart"...

Eh bien aujourd'hui, je n'ai pas trouvé le motivax, il faut dire que ce remède (le suppo) n'a plus la cote paraît-il ;-)

Sinon, nous sommes entrés dans une période pluvieuse qui devrait durer quelque peu. C'est pour mieux apprécier le beau temps qui va bientôt arriver, on n'en doute pas.

La Bourgogne a un point commun avec la Bretagne: son humidité. On attend le réchauffement climatique et sa montée des eaux pour en identifier un deuxième... 

J'ai profité de cette journée pour faire un peu de rangement et commencer Soumission. Un roman que je devrais expédier rapidement eu égard à sa faible densité.

Bonne fin de week-end ! 

Aujourd'hui je me suis laissé guider par la route des grands vins: Santenay, Chassagne-Montrachet, Puligny-Montrachet, Meursault, Pommard avec un retour par Orches.

Au passage, je "me permets" de vous conseiller un petit Chassagne-Montrachet blanc. N'étant pas un connaisseur avancé (faire du vélo et développer son palais s'accordent moyennement), c'est avec scepticisme que j'ai goûté ce vin sur les conseils pourtant avisés d'un ami. Je suis tombé à la renverse, non pas en raison du "grammage" mais des parfums. C'est le seul vin à m'avoir fait cet effet... une sorte de "love at first sight",  et vous savez comme moi que ce feeling se produit que très (trop?) rarement dans la vie ;-)

Pour revenir à la géographie, qui n'est pas de la région, se doit de réserver un week-end ainsi qu'une chambre d'hôtes à Orches! Je crois qu'il y en a de sympathiques. Pour les autres, prenez votre vélo, votre moto, ou votre voiture mais ne laissez pas passer ce délicieux point de vue. Au retour vous irez visiter le château de la Rochepot, qui est magique au demeurant. 

Pour finir par un mot de sport, j'ai réalisé une belle sortie avec mon pote triathlète Julien. Les conditions, un peu glaciales au départ, sont allées en s'améliorant au cours de l'après-midi.

J'étais en forme et n'ai pas terminé sur les rotules. Finalement c'est ce qui compte avant tout, non ?

Bonne soirée !

Ce matin, en Bourgogne, il fallait avoir les yeux rivés sur le calendrier pour se persuader que le printemps a débuté : bruine, grisaille etc...

Comme le ski de fond me semble plié pour 2015, j'axe mes efforts sur le vélo. C'est la première année depuis plus de 10 ans que je ne reprends pas avec une condition physique générale calamiteuse...et un poids rédhibitoire.

Malgré la pluie, j'y suis aller, mais avec les équipements ad hoc. Je me suis méfier des glissades, car je ne me sens pas prêt pour "une bûche des familles"...pas en 2015.

Sinon, je ne peux toujours pas courir sans douleurs excessives, donc je me replie sur ce qu'il y a de moins traumatisant. La natation est un véritable plaisir, car je parviens à faire des longueurs de crawl en toute décontraction sans difficulté respiratoire. Après 15 ans de triathlon, il était temps ;-)

Je nage évidemment sans plan d'entraînement, car bien que licencié, le triathlon en compétition n'est pas au programme. Je me fais des 2 km tranquille (4x500) au rythme de 7min30s-8min au 500 m, ce qui me permet d'être détendu.

En vélo, je n'ai pas du tout la même approche, car la vitesse est grisante et puis j'ai 2,3 objectifs de niveau ;-)

Voilà, les nouvelles sont bien maigres en ce moment. Je suis bientôt à 2 mois de l'anniversaire de ma chute, ça me travaille un peu. Il m'arrive de la revivre. Je n'ai toujours pas digéré la violence du choc au sol et la douleur associée. Je pense que ça fait partie de ces événements de la vie que l'on n'efface jamais, un de plus à ma petite collection. Chacun a la sienne ;-)

Pour clore ce post je glisse une photo récente de moi sur les traces de mon rétablissement estival. Vous ne pouvez pas vous imaginer le plaisir que j'ai eu à y retourner sans ma carapace ...Je l'ai déjà dit dans un post précédent mais je ne m'en lasse pas ;-)

Comme dans 10 min et 53s nous serons le 03/14/15 et qu'il sera 9h 26min 53s, je rédige un court post me permettant de sortir pi et ses 9 premières décimales: 3,141592653.

J'aimerais tant avoir des roues d'un mètre de diamètre sur mon vélo pour "simplifier" mes randonnées ;-)))

Sinon, comme pi l'exige, ayez une journée irrationnelle ! C'est maintenant où jamais !

Je m'y suis rendu hier matin (3 mars), malgré un état physique toujours aussi faiblard, mais qui s'améliore doucement. J'ai certainement eu à lutter contre un satané virus, que j'ai dû "vaincre" puisque rien ne s'est déclaré !?

Champagny le haut fait partie de ma séquence "là où je t'emmenerais". C'est un véritable site de ski nordique. Il n'y a aucun mélange avec la mécanique bruyante du ski de piste. C'est un endroit préservé, comme j'aime.

La route d'accès est impressionnante et scabreuse. Malgré tout, j'essaie de m'y rendre une fois par an, c'est comme un pèlerinage. 

J'ai skié tout en douceur, sans m'imposer de rythme, en appréciant simplement d'être au soleil. 

Je ne comprends pas bien, mais depuis 3j, je suis KO à ne plus mettre un pied devant l'autre. Est-ce l'altitude ou le contre-coup du dentiste ?

Tout ce qui appartient au "monde osseux", n'est pas mon fort... Je suis heureusement un peu moins fragile musculairement.

La neige...je crains de ne pouvoir en profiter pleinement. Pour ce qui est du ski de piste, déjà, c'est mort et c'est tout à fait logique. Je regarde mes filles, cela me contente. Mon corps me "condamne" à la contemplation ou à la douceur du ski de fond. ;-)

Aujourd'hui, j'ai traîné ma carcasse [très difficilement] sur les chemins montagnards de ma ré-éducation estivale. Cette époque n'est pas si vieille,  pourtant le décor a bien changé. Je ne porte plus de carapace en plastique et les fleurs ont laissé place à un manteau blanc, plus ou moins détrempé selon les jours. Le temps est exécrable et les températures très changeantes.

Bref, pour l'instant ce n'est pas l'éclate côté temps, mais être à la montagne, au calme, en famille, est déjà un luxe que je me dois d'apprécier.

En fait, le seul luxe, où que l'on soit, est d'être (autant que possible) bien dans sa tête. Vous pouvez aller à New York, Tokyo, aux Seychelles etc...si votre esprit est parasité, gangrené, alors vous restez sur place.

Quelle est cette place ? Votre boîte crânienne tout simplement ! ;-)

Inversement, au fond d'une vallée perdue (j'ai des exemples en mp) vous pouvez avoir une vie d'une qualité incomparable. 

C'est pourquoi, pour cultiver mon petit jardin de bonheur tout relatif, je vais retourner me pencher sur le cas Spinoza.

En ces temps chaotiques, où des abrutis en tout genre occupent la place, c'est un autre luxe que de pouvoir "côtoyer" un maître, peut-être le maître des maîtres...à vous de voir ;-)