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De ma fracture vertébrale en vélo à mon rétablissement ...
19 juin 2014

J'ai un scaphandre qui n'a rien à voir avec le sien...mais...

scaphandre-papillon

Mon état me conduit à m'intéresser à d'autres sujets...Il faut que je m'attaque au bouquin!

"Le scaphandre et le papillon"

 

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19 juin 2014

"Tout ce qui ne nous tue pas rend plus fort" Nietzsche

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Vous y croyez ? Cette phrase ne m'a jamais convaincu, mais peut-être dois-je faire l'effort de la retrouver dans son contexte..."Le crépuscule des idoles" je ne le possède pas ;-)

Je vais déjà tenter de m'attaquer à ce que j'ai sur étagère...

19 juin 2014

J'en ai ma claque du Corset !!!

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J'en ai marre de ce corset et même si je le crie dans le vide ça me fait du bien.Voilà une semaine que je porte cette horreur, et je ne m'y habitue pas franchement.

J'aimerais pouvoir revenir en arrière, 2s avant la chute, mais "même Dieu ne peut faire que ce qui a été fait ne l'ait pas été" Descartes.

18 juin 2014

Vous avez dit médecin ?

téléchargement (1)

Aujourd'hui je suis retourné à J0+4j, j'ai l'impression d'avoir fait une véritable marche arrière. Je suis resté sur le dos comme un animal blessé, à l'agonie. J'ai souffert comme il y a 15j, tout ce chemin pour ça...Si je franchis des paliers alors ils sont imperceptibles. Autant mes dermabrasions se sont dissipées comme par enchantement, autant à "l'intérieur" ça traîne. Je pense m'être fait d'autres blessures en chutant que ma fracture de vertèbre... Il faut dire qu'aucun médecin n'a daigné m'ausculter véritablement le dos ! Ils ont tous travaillé sur radios ou scanner. J'imagine avoir des entorses vertébrales ou déchirures musculaires, mais ça le corps médical s'en moque éperdument. Il va falloir que j'aille me défaire de quelques centaines d'euros dans le privé, pour qu'un "volontaire désigné" veuille bien regarder tout ça in vivo et non post mortem.

Je vais me coucher avec mon pote le corset, je n'en peux plus.

18 juin 2014

Panique! Un corset rigide! Vous avez dit 24h sur 24 c'est bien ça ?

Je n'oserais parler d'instrument de torture, ce serait aller trop loin...Parler de supplice me semble plus approprié. A l´essai, la première fois, on est écœuré. On a envie de le rendre tout de suite, du style "non merci, ça ira comme ça, je passe mon tour". En effet, c'est un calvaire à porter en continu, surtout la nuit. Vers 2h du matin, je forme un couple avec mon corset qui ne demande qu'à faire chambre à part...les points d'appui sont douloureux, et j'ai un sentiment d'oppression. Jusqu'à présent, je ne me suis senti bien que par flash.  Encore 3 semaines à tenir jours et nuits, ensuite, ça ne sera que la journée pendant encore 6 semaines...Peut-être qu'à la fin on en redemande ;-) On ne veut plus le quitter?

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17 juin 2014

Des photos qui me font plaisir car ce soir je suis cassé, complètement scotché...

Ayant appris que mon traitement ne serait que de type conservateur (i.e. orthopédique) je me suis un peu emballé. J'ai voulu marcher, faire seulement le tour du quartier. La sanction ne s'est pas faite attendre. Je suis dans mon lit, sur le dos, à ne pas pouvoir bouger...je suis déçu mais au clair sur mes capacités du moment. Alors pour me réconforter je vais glisser un ensemble de photos me rappelant de chouettes moment de sport.

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17 juin 2014

De retour à la maison...

Mon retour à été épique, une fois au pied de la maison les marches se sont rappelées à mon bon souvenir. Je voyais la montée du premier étage comme l'ascension d'un 8000 sans oxygène... Il m'était impossible de mettre correctement un pied devant l'autre, ainsi nous avons appelé Seb qui est venu à mon secours. Ma femme et Seb m'ont soutenu comme ils pouvaient et j'ai "escaladé " cette quinzaine de marches au forceps avec ce que l'on peut qualifier de douleurs esquises... 3h avant je virevoltais, et là j'avais l'impression d'avoir été projeté en maison de retraite sans détour.

Une fois dans la maison je me suis allongé sur le lit du rdc et me suis senti tel un tétraplégique prenant conscience de son état. En effet, bouger une main me faisait mal, tout geste me paraissait interdit. Ma femme a dû m'alimenter, et pour ce qui est du reste j'ai fait avec les moyens du bord. Ma première nuit a été très difficile et j'ai passé 4j de douleur extrême. J'avais du tramadol 100 lp mais je n'en ressentais pas l'effet. Je mixais un peu les médocs mais rien ne parvenait à annihiler mes souffrances. Le lundi matin, j'annonçais au travail mon arrêt pour 1 mois et je prenais tous les rdv pour y voir un peu plus clair et confirmer ou infirmer les propos tenus aux Urgences.

16 juin 2014

Les Urgences!

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Me voilà à l'hôpital du Creusot, les urgences me reçoivent en ce jeudi après-midi. Comme ce jour est férié, je suis entouré d'accidentés du sport (des coups de crampons, des entorses...). Je ne vois rien, j'entends seulement car mon regard est tourné vers le ciel, le plafond devrais-je dire. 

Je n'ai pas trop de craintes, car mon diagnostic personnel est naïvement positif. J'ai plutôt une inquiétude, voire une incompréhension vis-à-vis de mon incapacité à bouger mon buste...Et puis comme toujours, quand je suis blessé, j'ai l'impression de jouer la comédie. Je ne me l'explique pas, je pense que même avec un membre arraché je serais capable de tempérer la situation. J'ai toujours eu beaucoup plus de difficultés à supporter la vision des blessures des autres que les miennes. J'aurais pu faire un urgentiste qui tombe dans les pommes à chaque entrée, situation pas vraiment idéale...

Je vais passer des radios après un premier nettoyage de plaies. Les coude, genou gauche, fesse gauche, hanche gauche sont touchés mais je m'en contrefiche, je sais que ce n'est que superficiel. En revanche, comme je dors toujours sur le flanc gauche, j'anticipe déjà quelques nuits difficiles, mais à ce stade je ne sais pas tout. Le meilleur est à venir.

Nombreux sont les amis qui prennent de mes nouvelles. Je prends une photo de moi que j'intitule "en route pour le scanner" et que je poste sur Facebook pour être à la page. On n'est plus très loin de l'examen radiologique en direct...

Mes trois femmes m'ont rejoint (ma femme et mes deux filles), et leur présence me fait du bien. J'ai l'impression de faire bonne figure, mais je les vois inquiètes, d'autant plus que l'on vient de m'annoncer une suspicion de fracture en d12, à confirmer au scanner. Les choses se gâtent mais je n'y connais rien en fracture vertébrale, et je me dis que si ce n'est pas trop prononcé, ce doit être une formalité. Le scanner confirme la fracture, mais les médecins me paraissent rassurants quant à mon rétablissement.

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Selon leur analyse, ma vertèbre devrait se consolider en 3, 4 semaines sans trop de séquelles. Je suis soulagé, j'imagine reprendre le travail le lundi qui suit. Ainsi je n'aurai pas un seul jour d'arrêt maladie.

Après un nouveau nettoyage de plaies, on me donne enfin un antalgique (jusqu'à présent je n'avais rien eu depuis mon admission), on me met dans une chaise roulante et vogue la galère. Ma femme me conduit meurtri jusqu'à la voiture sur le parking extérieur. Elle m'aide comme elle peut à monter sur la banquette arrière de la voiture. Je prends conscience que la douleur est très vive et que je frôle le blocage à chaque instant. Nous voilà en partance pour la maison, chaque aspérité de la route me fait affreusement souffrir. Le scénario qui se dessine n'est pas enthousiasmant... Mais soyons positif...comme on dit.

16 juin 2014

La chute!

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Me voilà au départ de ce qui constituera ma dernière course en ligne de l'année, et certainement de ma vie, mais ça on y réfléchira plus tard, car ma préoccupation actuelle n'est pas là... Pour revenir au jour de la course, le 29/05/2014, je suis en forme et décidé à prendre le moins de risque possible en courant tout derrière ou tout devant...On verra que ça n'a pas suffi.

En effet, après quelques tours "d'échauffement" à l'arrière, je me décide à remonter le groupe pour prendre la tête. Je suis bien et accélère le rythme. Après quelques centaines de mètres, je tourne mon regard vers l'arrière (à droite) pour dresser un état des lieux. A ce moment précis, je sens un contact sur ma gauche (dans mon dos) conduisant au déséquilibre de mon vélo. Comme je regarde en arrière sur la droite, je ne vois pas la route "prête à m'embrasser", mais je comprends à la déstabilisation que la chute est inévitable et qu'elle va être sévère. Je me recroqueville et verrouille autant que possible tous mes muscles. Malgré cela, au contact du sol je reçois comme un coup de marteau (ou de batte de base-ball si cela vous parle davantage) dans le dos. Le mal est fait. Je lâche trois cris sourds de douleur et reste là par terre sans pouvoir véritablement bouger. J'ai momentanément le souffle coupé, je garde mon sang froid pour tenter de reprendre une respiration normale. Après la sensation d'avoir respiré au travers d'une paille pendant quelques instants, je retrouve mon souffle, je suis soulagé car la sensation est très désagréable...

Je ne réalise pas très bien la gravité de la chute car je suis tout étonné de n'avoir ni le coude ni la clavicule en morceaux. Mon analyse à "chaud" est que je dois souffrir d'un lumbago aigu accompagné de nombreuses dermabrasions. Nous sommes jeudi de l'ascension je mise sur un rétablissement en 4j avec tiraillements 10j. Comme "tout bon sportif qui se respecte" je me projette en tablant sur une reprise rapide. Reste une inconnue, quelle est la signification de cette douleur interne inhabituelle,  qui n'appartient pas vraiment à l'éventail de mes blessures jusque là rencontrées... Très vite je révise ma copie et monte à 15 j "d'invalidité " mais pas plus...Nombreuses sont les personnes autour de moi, je les entends s'accrocher verbalement sans les voir: "je suis secouriste je sais ce que je fais", "moi aussi et je te dis qu'il ne faut pas le toucher ". Bref, un autre KO devient possible, mais par rixe cette fois

Ce brouhaha me gonfle, mais je ne peux y mettre un terme, je ne peux élever la voix... On m'installe sur une chaise, mon dos est très douloureux, mais on s'occupe bien de moi et les pompiers ont été appelés. Cathy (la femme de Seb) me passe 2 Nurofen salvateurs je pense...Les pompiers me montent précautionneusement dans leur camion et me conduisent aux Urgences. Je suis préoccupé par mon coude bien ouvert, je demande aux pompiers de vérifier qu'il n'est pas cassé. RAS comme on dit dans le milieu militaire, d'ailleurs il ne me posera aucun problème par la suite.

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De ma fracture vertébrale en vélo à mon rétablissement ...
  • Il s'agit du récit des quelques mois faisant suite à ma chute 2014 en vélo (fracture vertébrale). Ce blog devrait m'aider à surmonter cette mauvaise période, demandant patience. Je présenterai les différentes étapes de mon rétablissement.
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